mercredi 14 août 2013

time travel

Ce jour là, j'en ai clairement pris un peu trop. Puis j'ai dormi.
Je me suis réveillé dans un lieu étrange plein de gens étranges qui portaient d'étranges vêtements.
Ils tenaient des stylos et faisaient semblant d'écrire tout en me regardant. J'ai inspiré.




Puis il y a eu la mer et le ciel et les vagues. Le bruit de vagues aussi.
Les touristes jetaient des frites molles aux mouettes. Les mouettes jetaient des regards dédaigneux aux touristes.
Tout en avalant une de mes dernières gorgées de Mug, je lève les yeux. Le soleil me regarde. 
Le vent est assourdissant, et pourtant, je n'entend plus que les vagues et un lointain souvenir de Transatlanticism des Death Cab. C'est con, je suis au bord du Pacifique.
Le sable est soufflé sur mes vêtements, les nuages ne semblent pas être affectés et restent là, stoïques. 
Du bleu et un peu de blanc, dramatique de la scène, un contraste négatif.
Je voudrai disparaître ici, à jamais.


Puis il a neigé. J'aime bien la neige.
Et j'ai marché, dans la nuit froide et brumeuse.
Seul avec la ville et ses lumières, il était tard.
Le froissement constant sur l'autoroute Ville-Marie, 
Un millier de petites respirations toxiques. 
Les cinq roses s'allument puis s'éteignent. 
Deux secondes, deux secondes, deux secondes. Clic clac clic.
La scène est mitigée et les gradins bien vides. 
Le bout de mes doigts gèle doucement.

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