dimanche 13 avril 2014

Ou alors d'Amour ?

Peu avant midi, c'est un dimanche vert, un joli début de printemps où les feuilles ne sont pas encore assez vertes et le ciel pas encore trop bleu. 
Il fait bon. Les fenêtre grandes ouvertes, je regarde les gens passer en écoutant Todd Terje.

Ici tout va bien. La vie suit son cours. On s'ennuierai presque si on ne s'ennuyait pas autant.
J'imagine que depuis le temps, une petite mise à jour s'impose. Je suis désormais en master 1 à Paris 6 (Université Pierre et Marie Curie) et j'y serai en master 2 l'an prochain.
Paris est plutôt cool. Tout ce qu'on imagine de cliché est vrai, que ce soit touristique ou parisien, des bourgeoises en terrasse vers saint Germain aux SDF du métro. Le parisien est con mais vu que je le suis aussi, ça ne me dérange pas trop.
Montréal me manque un peu. Toulouse me manque un peu. Pau ne me manque pas du tout.

La transition a pas été si dure que ça. Pour rappel, tu passes de deux ans de relation dont une de vie commune dans un petit appartement montréalais à un avion transatlantique puis plus rien. Mais après tout, l'amour n'est pas mesquin, l'amour ne te dit pas que tu es trop petit ou trop gros ou pas assez intelligent. L'amour t'écoute, je crois.

Et si on parlait d'amour. Ou alors d'Amour ? 
D'ailleurs quelle est la différence ? Peut-on faire l'amour sans Amour ? Est-ce qu'on recherche plutôt l'amour ou l'Amour ? Cette putain de majuscule change tout, comme un peu de ketchup dans des pâtes au beurre.
Je crois que je suis jamais content. Je cherche l'amour mais je veux l'Amour.
Je veux cet épisode de Girls où Hanna passe une semaine ou un weekend chez le médecin à jouer nu au ping-pong. Plutôt une semaine ou un weekend, d'ailleurs ? Qu'importe. Ce qui compte c'est la petite infinité, même s'il y a des infinis plus importants que d'autres. (point bonus si tu retrouves la référence)
I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once.
L'adolescente émo en moi n'est pas encore morte.

mercredi 14 août 2013

time travel

Ce jour là, j'en ai clairement pris un peu trop. Puis j'ai dormi.
Je me suis réveillé dans un lieu étrange plein de gens étranges qui portaient d'étranges vêtements.
Ils tenaient des stylos et faisaient semblant d'écrire tout en me regardant. J'ai inspiré.




Puis il y a eu la mer et le ciel et les vagues. Le bruit de vagues aussi.
Les touristes jetaient des frites molles aux mouettes. Les mouettes jetaient des regards dédaigneux aux touristes.
Tout en avalant une de mes dernières gorgées de Mug, je lève les yeux. Le soleil me regarde. 
Le vent est assourdissant, et pourtant, je n'entend plus que les vagues et un lointain souvenir de Transatlanticism des Death Cab. C'est con, je suis au bord du Pacifique.
Le sable est soufflé sur mes vêtements, les nuages ne semblent pas être affectés et restent là, stoïques. 
Du bleu et un peu de blanc, dramatique de la scène, un contraste négatif.
Je voudrai disparaître ici, à jamais.


Puis il a neigé. J'aime bien la neige.
Et j'ai marché, dans la nuit froide et brumeuse.
Seul avec la ville et ses lumières, il était tard.
Le froissement constant sur l'autoroute Ville-Marie, 
Un millier de petites respirations toxiques. 
Les cinq roses s'allument puis s'éteignent. 
Deux secondes, deux secondes, deux secondes. Clic clac clic.
La scène est mitigée et les gradins bien vides. 
Le bout de mes doigts gèle doucement.

vendredi 7 juin 2013

samedi 15 décembre 2012



I spend half of my life being lonely and the other half wishing people would just stop talking to me.