where would you live ?

Je fais une petite pause dans mes révisions parce-que 1) aujourd'hui est un jour férié et j'ai beaucoup de mal à travailler quand je ne suis pas à la bibliothèque, 2) je vais avoir un VRAI appartement l'an prochain. Je m'explique.

Cela fait maintenant trois ans que j'ai quitté le domicile familial pour rejoindre une chambre de neuf mètres-carré en résidence universitaire, que je ne garde à chaque fois que pour l'année scolaire (et je change donc tous les ans).

Mais l'année prochaine, ça va être différent ! Je pars à Montréal et je vais enfin avoir un VRAI appartement avec un propriétaire chiant, des voisins inconnus qui rendent les trajets en ascenseurs complètement awkward, et un espace totalement VIDE.

Du coup, je passe des heures sur mon ordinateur pour arriver à rendre, le moment venu, le foyer beau et beau et beau. Petite sélection de trouvailles (en vrac, désolé).

 (j'ai choppé une sorte d'addiction aux idées de lampes à faire en DIY après)

 J'adore l'idée d'une sorte de grosse armoire en ferraille pour ranger des bouquins.

 Dark Vador ou pleins d'autres choses, imprimées sur les pages de vieux dictionnaires. (Etsy)

Françoise Nielly forever.

 Un certain nombre de photos tirées du Hedi Slimane Diary vont potentiellement orner mes murs.

 Étagères faites avec des tuyaux de plomberie. (Etsy)

 Le porte-manteau DIY le plus simple à faire au monde je crois.

Des captures d'écran de films. Mais là j'hésite encore.

Bien sûr, je vous épargne les centaines -ouiouitoutàfait- de photos d'étagères/bibliothèques présentes sur mon disque-dur. Ceci dit, je vous file quand même un lien vers le très bon tumblr Bookshelf Porn.

Oh et j'hésite aussi à imprimer quelques dessins du très bon tumblr "T-Rex trying".

un louveteau dans un frigo, because we can

One Year Ago

Bien que les feuilles soit absurdement verdoyante, le soleil s'entête à les transformer en postiche roux et doré.
L'heure du dîner est passée depuis bien longtemps et les rires ricochent depuis l'herbe jusqu'aux murs de la cour. C'est bien ça la règle du jeu : les journées s'allongent, les jeunes sortent guitares et bières. Les coureurs en jogging noir et t-shirt rouge ketchup se suivent dans une file d'attente infinie.

Et pendant que les nuages s’effilochent au zénith en prenant de drôle de teinte, d'autres se fondent dans une pollution grise.

Je décapsule une bière, en siffle une gorgée et mange une fraise sans la laver.
L'été est là.


Folly & The Hunter est un très bon groupe montréalais, vous devriez les google-er ou bandcamp-er ou youtuber-er ou je ne sais quoi.

Bizarrement j'ai pas mal repensé au passé ces derniers temps. Pas que je sois nostalgique, mais j'ai songé à ce que je faisais il y a un an. Puis j'ai comparé à aujourd'hui et c'est plutôt fou.
Il y a exactement un an, j'étais certainement extrêmement triste dans mon lit, en train de finir de préparer un hypothétique séjour à Montréal, mêlant excitation et dépression.
Un an après, une chose est sûre : l'excitation est toujours là.

too early for sadness

Un lundi matin, à 6 heures 23, quiconque dirait qu'il est trop tôt pour être triste. Mais faire une telle assomption reviendrait à ignorer le dramatique des lumières blafardes d'une ville pourtant rose.

Je suis au coeur dans une scène digne d'un season finale de Grey's Anatomy, seul dans la "navette-aéroport" et Black Water d'Apparat résonne dans ma tête.